La vallée de la Cèze est une région riche en histoire avec des vestiges allant de la préhistoire jusqu’au moyen âge.
C’est dans cette vallée que nous trouvons, au lieu dit « Saint Nabor », des restes d’un cimetière paléochrétien. Durant des siècles de labour, des fragments d’anciennes sépultures sont éparpillés en tout sens, cependant ceux-ci renseignent sur la nature et l’origine du cimetière.
L’origine du nom de Saint-Nabor est une énigme. Le dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie de 1934 nous renseigne sur l’existence d’un diacre Donatiste nommé Nabor (IVème siècle) ; nous trouvons également dans le livre « Catholicisme, hier, aujourd’hui, demain » de 1982 un saint Nabor, soldat d’origine africaine venu servir à Milan dans les Armées de Maximin, et converti au christianisme.
Pour le lieu dit Saint Nabor à Cornillon, en l’absence de textes, on ne peut formuler que des hypothèses.
La légende qui nous est transmise par nos ancêtres fait état d’un Templier du nom de Saint Nabor qui, au retour des croisades, fit transporter de saintes reliques à dos de chameau. Selon cette légende Saint Nabor aurait laissé le chameau décider de son lieu d’arrêt, Statuant sur le fait que les reliques trouveraient leur place à cet endroit. Afin de conserver les reliques en sécurité, un prieuré aurait été construit.
Nous trouvons une ville nommée Saint Nabor dans le Bas-Rhin au pied du Mont St Odile, récemment il nous a été fait part d’un récit similaire concernant l’origine de Saint Nabor. Grande surprise, il existe une gravure représentant un chameau escorté par des templiers ; cette gravure est conservée dans une chapelle à Saint Nabor même.
Au domaine, une partie d’un ancien cloitre du XIème siècle est toujours présente, c’est dans celle-ci que se trouve le caveau de dégustation.